Mai - Juin 2013
Pour le deuxième épisode en
mai et juin, le groupe se retrouve avec une grande collection
d'histoires.
Avec le spectacle participatif L'illustre
contre-la-montre, joué à la
Médiathèque Floresca
Guépin, lors de l'événement Swing des jardins et à la Fête du
Pin Sec, les comédiens du THéâTRe
aMOk invitaient quelques quatre cent quatre-vingt-dix spectateurs à entrer en
avant-première dans les
aventures inspirées de la collecte... et à faire leurs premiers pas
sur scène : un voyage avec la langue
de quinze minutes.
L'Illustre-contre-la-montre | Module n°1
Les comédiens Jean-Marie Lorvellec et Emerick Guezou | Crédit photo : Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
La costumière Maria Marquès à gauche | Crédit photo : Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
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La comédienne Virginie Barthélémy à droite | Crédit photo : Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
L'Illustre-contre-la-montre | Module n°2
L'auteur et metteur en scène Ronan Cheviller | Crédit photo : Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
Crédit photo | Eric Milteau |
Swing des jardins, juin 2013 | Crédit photo : Eric Milteau |
Les commentaires des artistes
L'auteur et metteur en scène Ronan Cheviller
"Notre désir était aussi de faire jouer les spectateurs.
Pour cela, le décorateur Philippe Ragot a fabriqué des boîtes
renfermant des costumes afin de transformer un
modeste spectateur en héros de nos histoires. Et voici que certaines
personnes entraient pour la première fois sur scène,
prenaient goût à se faire aveugler par des projecteurs, marchaient
dans le désert, connaissaient la soif, se retrouvaient
embarqué dans un western trépident..."
***
Le comédien Jean-Marie
Lorvellec
«
La grande satisfaction c'est la manière dont les spectateurs ont
joué le jeu, l'intensité du moment qu'on a pu créer pour eux mais
aussi fortement avec
eux. Quand je vois un spectacle qui me plaît, par identification et
empathie j'ai envie d'être sur le plateau, c'est un fantasme qui
n'appartient pas
qu'au comédien, je crois même que c'est un processus naturel. Or là
on leur a donné la possibilité de vivre cette expérience, sans
risque, parce qu'on
est ailleurs, que les enfants sont invités, que ça ne dure pas
longtemps. »
***
Représentations de l'Illustre-contre-la-montre
à la médiathèque Floresca Guépin
Le comédien Emerick Guezou
«
Donc c'est parti. Cinq minutes avant le spectacle il y a très peu de
spectateurs, donc, costumés nous passons dans les différents rayons
de la médiathèque
et signalons que notre spectacle va commencer, cela après avoir fait
une annonce au micro. Quelques minutes après il y a entre 20 et 30
spectateurs, enfants, mamans, hommes, personnes âgées, du quartier
de la Bottière, «l'ancien» ou le «nouveau». Nous les guidons
dans la salle de
spectacle puis ils prennent place dans les gradins.
"Par
le biais d'un prologue nous les embarquons dans notre histoire. Peu
après nous irons plus loin dans cette invitation, puisque nous
aiderons une partie
du public à se costumer, les inviterons à nous rejoindre sur la
scène, passerons derrière le rideau et jouerons avec eux la pièce. Les
gens se prennent au jeu, fébriles, sûrs d'eux, enthousiastes ou
émerveillés. Le spectacle court se construit avec eux, comme la
scène d'un film, entre
Péplum et Monthy Python, mais à partir de textes d'un auteur réputé
difficile ! Pas de problèmes, les mots nous enveloppent, sont des
étincelles qui
soufflent sur les braises des imaginaires, nous voilà embarqués
dans un rêve collectif éveillé !
[…]
Les gens jouent avec moi, comédien, et parfois leurs propositions
sont justes et belles, émouvantes. Certes, il n'y a pas besoin de
faire venir le spectateur
sur scène pour qu'il y ait théâtre, on voyage merveilleusement
(quand le spectacle est bon) assis sur son fauteuil de spectateur.
Mais force
est de constater que dans ce cas précis, ça fonctionne, sans que j'ai besoin de cabotiner, en tentant de faire au mieux mon boulot de
comédien.
D'ailleurs
l'auteur a fait aussi son boulot au mieux, il a écrit ce qui le
préoccupe, l'anime, sans compromis. "Le cid pour tous"
c'était le cri de rage joyeuse
de Vilar, Cheviller n'est pas Corneille certes, mais c'est un auteur
réputé pas facile... Et on l'écoute et on se nourrit de son
verbe... !
On
aura vu lors de ces week-ends des personnes écouter un texte,
s'embarquer avec enthousiasme dans des histoires à dormir debout,
s'engager corps
et âmes dans ce jeu du théâtre qui déplace les lignes des
identités, bousculent le territoire du je et questionne le nous. »
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